Quels visages pour les équipes World Tour en 2020 ? (Partie 1)

La saison 2020 arrive à grand pas et afin de patienter nous vous proposons un petit regard sur cette saison à venir. Une saison qui pourrait encore nous réserver de belles surprises.

Trek-Segafredo : Nibali en grand patron ?

Vincenzo Nibali victorieux lors de la 20ème étape du dernier Tour de France s’achevant à Val Thorens (photo : Marco Bertorello/AFP).

Après une saison peu concluante avec un Richie Porte ne parvenant plus à retrouver son niveau d’antan, la Trek-Segafredo décide de se diriger vers un nouveau projet. Et pour cela, il faut concentrer ses attentes sur un autre coureur. Et ce coureur pourrait bien être Vincenzo Nibali. Du haut de ses 35 ans, le coureur italien au palmarès plus que fourni peut encore, et nous l’avons de nouveau vu cette année, livrer de très belles performances notamment sur les Grands Tour. Par conséquent, il pourrait réussir là où Porte a échoué. Néanmoins, la Trek-Segafredo regorge de coureurs talentueux avec notamment le meilleur grimpeur du dernier Giro, Giulio Ciccone, ou même le tout récent champion du Monde, Mads Pedersen qui tentera de briller sur les pavés.

L’équipe semble complète. Tout le monde devrait avoir un rôle précis. Par exemple, Bauke Mollema pourra faire office d’équipier de luxe à Vincenzo Nibali où même à Richie Porte tout en se concentrant sur les classiques. Ce n’est, toutefois, qu’une hypothèse… Mais une chose est sûre la Trek-Segafredo sera à surveiller tout au long de la saison !

AG2R La Mondiale : seulement Bardet ?

Maillot à pois sur les épaules, Romain Bardet vient en quelque sorte de sauver son Tour de France (Photo : Eurosport)

Après une saison 2019 compliquée au sein de l’équipe française, Romain Bardet se donne de nouveaux objectifs pour la saison à venir, en faisant abstraction au Tour de France afin de se concentrer sur les deux autres Grands Tours que sont le Giro et la Vuelta. Est-ce le bon choix ou pas ? Difficile à dire tant le coureur est complexe. Néanmoins, l’AG2R devrait apprécier ce choix puisque cela influera un plus grand nombre de course pour son leader. Et les résultats, c’est ce que recherche désespérément Vincent Lavenu, le directeur général.

L’équipe pourra toutefois compter sur d’autres coureurs tels que Pierre Latour, en résurrection, Benoit Cosnefroy, en pleine progression, et Oliver Naesen, toujours capable de ramener de bons résultats au sortir d’une classique pavé. D’autres coureurs n’ont pas été cité, mais pourront tout de même être performant ! Espérons que le bilan de l’équipe française, au sortir de 2020, sera plus enjoué que celui reçu il y a quelques mois…

INEOS : continuez ainsi.

À 22 ans, Egan Bernal remporte son tout premier Grand Tour. (Photo : Anne-Christine Poujoulat/AFP).

Au sortir d’une saison 2019 dans la lignée des précédentes, la Team britannique pourra s’appuyer sur du personnel de plus en plus compétant. Tellement compétent qu’une question se pose : Qui sera leader et quand le sera-t-il ? En effet, la Team INEOS a enregistré l’arrivée du tout récent vainqueur du Giro, Richard Carapaz. Mais, le problème est là : Bernal, Thomas, Froome, et maintenant Carapaz, les leaders commencent un peu à se surcharger. Mais l’équipe britannique semble savoir gérer des cas comme ceci… Donc laissons-les faire à leur manière !

Si l’on attend une équipe INEOS de nouveau dominante sur les Grands Tours, nous auront, tout de même, l’image du dernier Tour de France dans lequel elle est malmenée. Par contre, la victoire finale lui appartient ! C’est le principal. Excellent travail, continuez ainsi…

Barhain Merida : Landa le sauveur !

Mikel Landa à l’attaque lors de la 6ème étape du dernier Tour de France menant au sommet de la Super Planche des Belles-Filles (B.Papon/L’Équipe).

Après le départ de Nibali, la Bahrain Merida aurait pu être déboussolée. Mais ce n’est pas le cas, Landa arrive avec une envie mordante de tout raser sur son passage. Les affirmations c’est bien, mais restons dans le concret ! Landa a tout de même réaliser une saison 2019 peu concluante en évoluant sans cesse dans l’ombre d’un autre. Sur le Giro, alors qu’il devait être leader, il se fait doubler dans la hiérarchie par le futur vainqueur : Richard Carapaz. Sur le Tour de France, la Movistar fair le choix d’aligner ses trois leaders : Landa, Quintana et Valverde. Ce premier, bien que diminuer à cause du Giro, n’a pas su se démarquer des autres. Ce qui dresse, par conséquent, un bilan énigmatique qui pourrait peut-être nous rendre septique quant aux échéances de 2020.

Mais la Barhain Merida semble lui offrir un tout autre rôle. Un rôle de seul leader afin de décrocher au minimum un podium sur un Grand Tour. L’aventure s’annonce périlleuse, mais le coureur Espagnol semble être la clé de l’énigme…

Deceuninck Quick-Step : le grand ménage d’Automne.

Le français Julian Alaphilippe pourrait être en 2020 l’une des grandes figure du « Wolfpack » (photo : Getty Image).

Comme à son habitude, la Team Deceuninck dresse un bilan de fin de saison impressionnant. D’année en année, l’équipe semble se développer au point de devenir aujourd’hui la meilleure du peloton. Mais, quelle est donc la fameuse recette ? Ce n’est pas si facile à dire si ce n’est qu’elle est excellente sur tous les terrains. Mais pour 2020, le changement s’impose. La team belge, durant le mercato, a libéré de nombreux « cadres » tels que Viviani, Gilbert et Mas (qui est tout de même un sacré espoir). Mais, au fond, ne reste-t-elle pas la même ? Une équipe, une troupe, une fraternité. Ces mots semblent prévaloir et c’est l’essentiel !

Le fonctionnement du « Wolfpack » semble intriguer certain. Avec ces nombreux départs, nous pouvons être septique pour la saison à venir. Mais le développement des jeunes y est important et tout aussi impressionnant ! Regardez le phénomène Remco Evenepoel : n’est-il pas l’exemple de la marque de fabrique belge ? Une jeunesse prédominante est ce que recherche avec insistance Patrick Lefevere. Nous l’avons désormais compris : chez Deceuninck, la gloire n’est que pour les audacieux. Non, ce n’est pas un mythe… Il s’agit simplement de la meute déchaîné du « Wolfpack ».

Par Antonin FROMENTEL (fondateur et rédacteur en chef du site)

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